Le collagène est la protéine structurelle la plus abondante de notre organisme. Il est présent dans la peau, les articulations, les muscles, les os, les ligaments… bref, dans presque tous les tissus conjonctifs. Il assure leur solidité, élasticité et capacité de régénération.
Mais à partir de 25 ans, sa production naturelle commence à décliner. Résultat : la peau devient plus fine, les tissus se relâchent, les douleurs articulaires apparaissent plus vite, la récupération musculaire est plus lente. 👉 C’est là que la supplémentation en collagène peut jouer un rôle stratégique — à condition de choisir le bon type de collagène.
Beaucoup de personnes prennent du collagène sans savoir qu’il en existe au moins 28 types différents, dont seulement trois sont réellement essentiels en complémentation : le collagène de type I, II et III.
Chaque type a des fonctions biologiques spécifiques et agit sur des zones précises du corps :
- Beauté de la peau et cheveux ? → plutôt type I et III
- Articulations et cartilage ? → type II
- Muscles, tendons, os ? → souvent type I (et III en synergie)
Comprendre ces différences permet de choisir un collagène efficace, adapté à ses besoins réels (esthétique, performance, longévité, récupération…).
Dans la suite de cet article, on t'explique simplement les rôles, les sources et les bénéfices de chaque type — pour t’aider à faire le bon choix.
Collagène : une famille de protéines aux fonctions distinctes
Le collagène est une molécule essentielle à la structure du corps humain. Il agit comme une sorte de “colle biologique” qui maintient ensemble les tissus — d’où son nom (du grec kolla = colle).
Il existe à ce jour au moins 28 types de collagènes différents, mais seulement trois sont vraiment dominants dans l’organisme et pertinents en supplémentation :
| Type | Localisation | Fonction |
|---|---|---|
| Type I | Peau, os, tendons, ligaments | Fermeté, structure, résistance |
| Type II | Cartilage, disques intervertébraux | Mobilité, élasticité articulaire |
| Type III | Peau, vaisseaux, organes | Élasticité, soutien des tissus mous |
💡 En résumé : le type I est idéal pour la beauté de la peau, les os et les tendons, le type II cible les articulations, et le type III soutient la souplesse des tissus mous et la microcirculation.
Collagène de type I : le plus structurant
Le collagène de type I représente à lui seul près de 90 % du collagène total dans le corps humain. Il joue un rôle clé dans la structure, la résistance et la fermeté des tissus. C’est le plus ciblé dans les compléments alimentaires orientés beauté de la peau et soutien musculo-squelettique.
On le retrouve principalement dans :
- La peau : il en assure la fermeté, l’élasticité et la tonicité
- Les os et les dents : il participe à leur solidité et à leur régénération
- Les tendons et ligaments : il leur apporte résistance mécanique et souplesse
Pourquoi le prendre en cure ? Pour lutter contre le relâchement cutané, réduire les rides, améliorer la densité osseuse, ou renforcer les tissus conjonctifs sollicités par l’activité physique.
Sources principales : ✅ Collagène marin hydrolysé (Naticol®) ✅ Collagène bovin hydrolysé ✅ Collagène issu de membrane d’œuf (plus rare)
💡 Astuce : pour une efficacité maximale, associe ce type de collagène à de la vitamine C, qui stimule sa synthèse naturelle.
Collagène de type II : l’allié des articulations
Le collagène de type II est présent quasi exclusivement dans les cartilages articulaires. Il se distingue par sa structure plus souple et élastique, parfaitement adaptée pour absorber les chocs et assurer la fluidité des mouvements.
Il constitue l’un des compléments les plus recommandés pour les personnes sujettes à des gênes articulaires, ou pour les sportifs dont les cartilages sont fortement sollicités.
Ses bénéfices en cure :
- ✔️ Soulage les douleurs articulaires légères à modérées
- ✔️ Contribue à la protection et au maintien du cartilage
- ✔️ Améliore la mobilité et la souplesse articulaire, notamment au niveau des genoux et hanches
Sources principales :
- Cartilage de poisson hydrolysé (type Cartidyss®)
- Collagène extrait de cartilage de poulet
- Membrane de coquille d’œuf, riche en collagène natif + cofacteurs
🔬 Étude clinique : Le collagène de type II non dénaturé (UC-II®), pris à faible dose quotidienne (40 mg), a démontré une réduction significative des douleurs articulaires et une amélioration de la mobilité du genou chez les sujets souffrant d’arthrose débutante.
Collagène de type III : élasticité et soutien des tissus mous
Le collagène de type III est souvent associé au type I. Ensemble, ils forment la trame principale du derme, mais aussi de nombreux tissus mous internes. Ce type de collagène joue un rôle clé dans la souplesse, la régulation vasculaire et le maintien des structures internes.
On le retrouve notamment dans :
- Les vaisseaux sanguins : il favorise leur élasticité et leur résistance
- Les organes internes (foie, poumons, intestins…) : il soutient leur structure tissulaire
- Le derme, en synergie avec le collagène de type I, pour une peau ferme et souple
Pourquoi en prendre ?
- ✔️ Pour soutenir la souplesse des tissus et la microcirculation
- ✔️ En complément des cures anti-âge ciblant la peau et les rides
- ✔️ Pour améliorer la qualité du derme et renforcer les effets du type I
Sources naturelles : Ce type de collagène est naturellement présent dans les collagènes hydrolysés marins et bovins, notamment dans les formules complètes comme le collagène Naticol®.
💡 En cure beauté ou vitalité, privilégie les collagènes qui associent les types I & III pour un effet global peau + tissus profonds.
Le collagène agit là où le corps en a besoin
Tu te demandes peut-être : “Faut-il absolument prendre le bon type de collagène pour avoir des effets ?” 👉 La réponse est plus nuancée.
Lorsqu’on consomme du collagène hydrolysé (peptides), il est découpé en petits fragments d’acides aminés au niveau intestinal. Ces peptides passent ensuite dans la circulation sanguine, et le corps les redistribue vers les tissus qui en ont le plus besoin : peau, articulations, os…
🔬 Une étude parue dans Journal of Agricultural and Food Chemistry (Iwai et al., 2005) a montré que les peptides de collagène administrés oralement sont retrouvés dans la peau, les cartilages et les os 6 heures après ingestion.
Conclusion : peu importe le type initial (I, II ou III), ce sont surtout la qualité d’hydrolyse, la biodisponibilité et la régularité de la cure qui déterminent l’efficacité.
Comment bien choisir son type de collagène ?
Chaque type de collagène répond à un besoin physiologique spécifique : peau, articulations, anti-âge global… Pour profiter pleinement de ses bienfaits, il est essentiel de choisir un type de collagène en fonction de tes objectifs — et non au hasard.
Voici un récapitulatif simple pour t’orienter :
| Besoin | Type conseillé |
|---|---|
| Rides, peau relâchée | Type I + III (marin ou bovin hydrolysé) |
| Douleurs articulaires | Type II (idéalement non dénaturé) |
| Anti-âge général | Type I + III |
💡 En résumé : choisis ton collagène comme tu choisis un soin ciblé — selon ton profil, ton âge, ton niveau d’activité et les zones que tu veux renforcer. Le bon type, au bon dosage, c’est ce qui fait toute la différence.
Ce qu’il faut retenir
– Le collagène de type I renforce la peau, les tendons et les os
– Le type II soutient les cartilages et les articulations
– Le type III agit sur la souplesse des tissus mous et la circulation
– Tous les types sont complémentaires : une fois hydrolysés, les peptides de collagène sont redistribués selon les besoins du corps
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Découvrir notre collagèneFAQ – Types de collagène
- Quel est le meilleur collagène pour la peau ?
- Le type I, souvent associé au type III, est idéal pour la fermeté et l’élasticité cutanée.
- Le collagène type II aide-t-il en cas d’arthrose ?
- Oui, notamment sous forme non dénaturée (UC-II®), il soutient les cartilages et la mobilité articulaire.
- Puis-je combiner plusieurs types de collagène ?
- Oui, les types I, II et III sont complémentaires. Une formule complète comme Naticol® cible plusieurs besoins à la fois.
- Faut-il prendre du collagène à jeun ?
- Ce n’est pas indispensable, mais une prise régulière, associée à de la vitamine C, optimise son assimilation.
